EPISODE 7 - MAIN EVENT : BRIAN CAGE VS. ZACK SABRE JR.

CAGE MANGE DU LOURD EN CE MOMENT. APRÈS LE CHAMPION, C'EST LE N°1 CONTENDER.

Z S J  ─  That was pretty badass, wasn't it ?

Zack Sabre Jr arrive en backstage tout fier de lui. C'est qu'il sort tout juste d'une arrivée triomphale dans la Warehouse. Il porte d'ailleurs encore les marques de ce brawl de groupe et prends le temps de s'asseoir pour se remettre de ses émotions, et surtout pour se changer.



Z S J  ─  J'veux dire, personne m'attendait plus, c'était le bordel et voilà que je fais le sauvetage. J'ai une drôle de relation avec Rhino et Pentagon mais quelque chose me dit que j'ai fais le bon choix aujourd'hui. Bon en contrepartie je me suis fait encore un peu plus d'ennemis, haha. Bon, je viens tout juste de signer le match de la semaine prochaine contre Brian Cage, je suppose que ce sera une bonne occasion pour régler ces petits différents ! C'est que je suis pas le plus grand fan de Taz du monde, mais je suis pas ingrat et je sais encore d'où vient l'argent que je reçois. Si je suis là c'est grâce à lui, et sûrement pas grâce à Heyman, à MVP ou à l'autre gros con à crête sorti tout droit du dernier Mad Max. Hey, si s'allier à Paul E est devenu à la mode je préfère encore rester du côté des gros ringards. Calm down internet, c'est pas un manque de respect. C'est un choix. On me parlera sûrement de ses succès. Mh, j'avoue pas être spécialement inspiré par la tournure de la carrière du fils Hennig. Quand j'y pense, même son association avec Brock Lesnar ici a été un échec. Et pourtant ça a pas empêché Cage d'aller se jeter dans ses bras ! Faut croire qu'on peut avoir 32 ans et faire 300 livres et toujours se comporter comme une petite groupie. Un type qui fait tout pour faire comme son modèle sans jamais chercher à se faire remarquer. Un type qui se fait grossir les muscles et qui parle fort parce qu'il a lu que ça marchait bien. J'ai créé une nouvelle école, j'ai relancé une mode, I made Johnny Saint proud. De l'autre côté comment Brock Lesnar, NCAA Champion, UFC Champion, IWGP Champion, pourrait ressentir autre chose que de la honte pour un culturiste qui utilise ses muscles pour se remuer en string sur instagram ? Sans blague. Une machine ? Ouais, la version robot chien de The Beast.

C'est toujours les mêmes gestes. D'abord la jambe gauche. Toujours.



Z S J  ─  Je pourrais pas lui enlever qu'il est costaud. Genre carrément costaud. Merci pour la droite au fait. J'avoue que je me suis pas fait ce coquard en me brossant les dents. C'est que plus les semaines passent plus il gonfle celui là. Comme ces petits poissons, tu sais. Mais dans un match contre moi s'agit de bien plus que de balancer son bras en espérant faire mouche. Je suis pas un gros beauf qui cherche à faire péter le record d'une machine de foire foraine, je suis un lutteur. Et la semaine prochaine, ce sera un match de lutte. Un match où Cage sera comme tous les autres. On peut dire que je fais pas dans la discrimination. C'est pas une question d'origine ou de proportion. T'es humain, t'es mal contre moi. Un énorme biceps ? Deux tendons. Un poignet trop large ? Huit os. Un énorme mollet ? Deux gastronécmiens et un soléaire. Guess what, c'est tout comme dans les livres. Si j'peux démembrer le bon vieux Bob en plastique qui sert de modèle en cours de biologie je peux tout aussi facilement démembrer Brian Cage. Le dernier gars à avoir cru pouvoir miser sur son gabarit contre moi a fini comme les autres, dans une armbar. No offense Rhino ! Apparemment il a la tête qui résiste au verre. C'est cool, je fais plus dans la torsion que dans l'objet contondant. Cage a les même points faibles que tout le monde et, sûrement parce que j'ai du développer un bon paquet de névroses, je les vois qui clignotent en rouge et qui me gueulent "Touche mooooi" comme dans un magasin de jouet ! Un tueur de géant ? Naaan. Tueur d'absolument n'importe quoi. 

Puis la jambe droite. Et puis une gorgée de...



Z S J  ─  Je suis sûr de moi ouais. Il y a déjà des gens qui m'ont dit que ça pourrait me jouer des tours. Je les ai pas écoutés. Je me le permets parce que je suis fier de ma carrière. Fier des décisions que j'ai prise et des choix que j'ai fais. Si j'ai quitté l'Angleterre c'est pas juste pour éviter le temps dégueulasse. J'étais sûr de moi en allant en Allemagne et au Japon et j'ai lié la parole aux actes. Cage aussi a quitté son pays tout confiant. Pas vraiment avec le même succès. Tu sais quoi, on va passer sur le fait que ce soit un gros con de raciste. Mais là où j'ai gagné assez de ceintures pour en épingler une à chaque page d'un manuel de géographie toutes ses tentatives mexicaines se sont soldés par un échec. Mais c'est un drôle de pays. Et ma petite culture me dit que là bas c'était pas le plus important. Il a mis ses cheveux en jeu et il a perdu. Perdu devant la plus grande salle du pays tout ce qui représente la fierté, la personnalité et l'honneur d'un lutteur. Mon arrogance à moi elle met mon scalp sur les affiches de Civil War, pas sur le mur d'un vieux bar perdu de Mexico. Non, je peux pas prendre au sérieux les menaces d'un type qui porte sa nouvelle coupe de cheveux en guise de rappel à sa condition comme une putain de vache marquée au fer rouge. Luchador Destroyer ? Haha, mon cul. C'est le Mexique qui l'a détruit. 

Le britannique est heureux. Il tape dans ses mains et redirige son attention vers la caméra.

Z S J  ─  J'ai passé une semaine loin de la Warehouse et maintenant je suis chaud patate. J'ai mon prochain match de prévu et tout est déjà réglé. Il y a plus qu'à attendre ! Lutter ici c'est une fête. Et chaque combat est un cadeau. Et encore maintenant...



Z S J  ─  Plus le paquet est gros plus je m'amuse.

Après l'effort la métaphore. Mais le number one contender est pudique, et étant donné que c'est le moment d'enlever le bas, il n'en dira pas plus.